LA PRINSE PETI
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La planeta du ia es abitada par un egosa:
La seconde planète était habitée par un vaniteux :
“A! A! Esta es un visita par un amiror!” – la egosa ia esclama de distante, direta cuando el ia vide la prinse peti.
« Ah ! Ah ! Voilà la visite d’un admirateur ! » s’écria de loin le vaniteux dès qu’il aperçut le petit prince.
Car, per egosas, otra persones es amirores.
Car, pour les vaniteux, les autres hommes sont des admirateurs.
“Bon dia.” – la prinse peti ia dise. “Tu ave un xapo strana.”
« Bonjour, dit le petit prince. Vous avez un drôle de chapeau.
“Lo es per saluta.” – la egosa ia dise. “Lo es per saluta cuando on aclama me. Nonfortunosa, persones pasa nunca asi.”
— C’est pour saluer, lui répondit le vaniteux. C’est pour saluer quand on m’acclame. Malheureusement il ne passe jamais personne par ici.
“Vera?” – la prinse peti ia dise sin comprende.
— Ah oui ? dit le petit prince qui ne comprit pas.
“Colpa tua manos contra lunlotra.” – la egosa ia consela alora.
— Frappe tes mains l’une contre l’autre », conseilla donc le vaniteux.
La prinse peti ia colpa sua manos contra lunlotra. La egosa ia saluta modesta par leva sua xapo.
Le petit prince frappa ses mains l’une contre l’autre. Le vaniteux salua modestement en soulevant son chapeau.
“Esta es plu divertinte ca la visita a la re.” – la prinse peti ia dise a se. E el ia recomensa colpa sua manos contra lunlotra. La egosa ia recomensa saluta par leva sua xapo.
« Ça c’est plus amusant que la visite au roi », se dit en lui même le petit prince. Et il recommença de frapper ses mains l’une contre l’autre. Le vaniteux recommença de saluer en soulevant son chapeau.
Pos sinco minutos de eserse, la prinse peti ia es fatigada par la monotonia de la jua:
Après cinq minutes d’exercice le petit prince se fatigua de la monotonie du jeu :
“E, per cade la xapo,” – el ia demanda – “cua on debe fa?”
« Et, pour que le chapeau tombe, demanda-t-il, que faut-il faire ? »
Ma la egosa no ia oia lo. Egosas oia nunca otra ca lodas.
Mais le vaniteux ne l’entendit pas. Les vaniteux n’entendent jamais que les louanges.
“Esce tu amira vera multe me?” – el ia demanda a la prinse peti.
« Est-ce que tu m’admires vraiment beaucoup ? demanda-t-il au petit prince.
“Cua es la sinifia de ‘amira’?”
— Qu’est-ce que signifie admirer ?
“‘Amira’ sinifia reconose ce me es la om la plu bela, la plu bonvestida, la plu rica e la plu intelijente sur la planeta.”
— Admirer signifie reconnaître que je suis l’homme le plus beau, le mieux habillé, le plus riche et le plus intelligent de la planète.
“Ma tu es solitar sur tua planeta!”
— Mais tu es seul sur ta planète !
“Dona a me esta plaser. Amira me an tal!”
— Fais-moi ce plaisir. Admire-moi quand-même !
“Me amira tu,” – la prinse peti ia dise, levante pico sua spalas – “ma como esta pote interesa tu?”
— Je t’admire, dit le petit prince, en haussant un peu les épaules, mais en quoi cela peut-il bien t’intéresser ? »
E la prinse peti ia parti.
Et le petit prince s’en fut.
“Persones grande es serta multe bizara.” – el ia dise simple a se, en sua viaja.
« Les grandes personnes sont décidément bien bizarres », se dit-il simplement en lui-même durant son voyage.
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Lo ia es automatada jenerada de la paje corespondente en la Vici de Elefen a 28 novembre 2024 (08:56 UTC).