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La laitière et le pot au lait par Jean de la Fontaine
traduida par Sunido
Petreta, avente sur se testa un vaso de lete
bon poneda sur un cuxin peti,
intende ariva sin problem a la site.
Lejera e corta vestida, el vade con pasos grande,
portante a acel dia, per es plu ajil,
un falda simple e sapatos plata.
Nos letor tal vestida
calcula ja en se pensa
tota la preso de se lete; con la usa de la mone;
el va compra un sento de ovos, va reseta un projenia truple:
la conserna va vade bon par se cura asidua.
Perrette, sur sa tête ayant un pot de lait
bien posé sur un coussinet,
prétendait arriver sans encombre à la ville.
Légère et court vêtue, elle allait à grands pas,
ayant mis ce jour-là, pour être plus agile,
cotillon simple et souliers plats.
Notre laitière ainsi troussée
comptait déjà dans sa pensée
tout le prix de son lait; en employant l’argent;
achetait un cent d’oeufs, faisait triple couvée:
la chose allait à bien par son soin diligent.
“Lo es fasil a me, el dise,
eleva gales sirca me casa;
la volpe va es multe destrosa
si el no lasa a me gales en cuantia sufisinte per ave un porco.
La porco va costa poca crusca per grasi;
Cuando me va compra el, el va ave ja un spesia grande:
cuando me va revende el, me va ave mone bela e bon.
E ci va impedi ce me pone en nos boveria,
considerante la se preso, un bove e se boveta,
ci me va vide salta en la media de la manada?”
Ance Petreta, a esta momento, salta zelosa:
la lete cade; adio a boveta, bove, porco, galetas.
“Il m’est, disait-elle, facile
d’élever des poulets autour de ma maison;
le renard sera bien habile
s’il ne m’en laisse assez pour avoir un cochon.
Le porc à s’engraisser coûtera peu de son;
il était, quand je l’eus, de grosseur raisonnable:
j’aurai, le revendant, de l’argent bel et bon.
Et qui m’empêchera de mettre en notre étable,
vu le prix dont il est, une vache et son veau,
que je verrai sauter au milieu du troupeau?”
Perrette, là-dessus, saute aussi, transportée:
le lait tombe; adieu veau, vache, cochon, couvée.
La posesor de esta benes, regarda con un oio triste
la se ricia tal malversada,
el vade a se sposo per demanda pardona,
con la peril grande de deveni bateda.
Esta raconta ia deveni un farsa;
on ia nomi lo “la vaso de lete”.
La dame de ces biens, quittant d’un oeil marri
sa fortune ainsi répandue,
va s’excuser à son mari,
en grand danger d’être battue.
Le récit en farce en fut fait;
on l’appela le pot au lait.
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Lo ia es automatada jenerada de la paje corespondente en la Vici de Elefen a 14 novembre 2024 (18:47 UTC).