Matina brun

Un noveleta de Franck Pavloff (1998),
traduida de franses par Michel Gaillard

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MATIN BRUN

Con nosa gamas longida a la sol, nos no parla vera, Xarli e me; nos lansa la pensas cual veni a nosa mente, sin atende multe la dises de lunlotra. En esta momentos plasente, on lasa ce la tempo pasa, sorbente un cafe. Cuando el ia dise ce el ia debe fa un injeta matante a sua can, me ia es pico surprendeda, ma no tan multe. Lo es sempre triste, un can cual vei mal, ma, pos des-sinco anios, on debe abitua con la idea ce, a alga dia, el vade a mori.

Les jambes allongées au soleil, on ne parlait pas vraiment avec Charlie, on échangeait des pensées qui nous couraient dans la tête, sans bien faire attention à ce que l’autre racontait de son côté. Des moments agréables où on laissait filer le temps en sirotant un café. Lorsqu’il m’a dit qu’il avait dû faire piquer son chien, ça m’a surpris, mais sans plus. C’est toujours triste un clebs qui vieillit mal, mais passé quinze ans, il faut se faire à l’idée qu’un jour ou l’autre il va mourir.

— Comprende, me no ia ta pote fa ce lo pare brun.

— Tu comprends, je pouvais pas le faire passer pour un brun.

— Serta, un can labrador no ave tal color, ma cual ia es sua maladia?

— Ben, un labrador, c’est pas trop sa couleur, mais il avait quoi comme maladie ?

— Lo no es la punto: la punto es ce el no es un can brun. Sola esta razona.

— C’est pas la question, c’était pas un chien brun, c’est tout.

— Txa! Lo es aora como per la gatos?

— Mince alors, comme pour les chats, maintenant ?

— Si, tota simil.

— Oui, pareil.

Per la gatos, me ia es informada. A la mense pasada, me ia debe desprende mea gato, un gato comun ci, malfortunosa, ia nase blanca con manxas negra. Serta la suprapopla de gatos ia es deveninte nonsuportable, e, longo la siensistes de la Stato nasional, lo ia es plu bon ce on garda la gatos brun. Sola la gatos brun. Tota la probas de eleje es demostrante ce los adata plu bon a nosa vive urban, ce los ave bebes noncuantiosa e ce los come multe min. Ba, un gato es un gato, e, car on ia nesesa solve la problem en cualce modo, lo ia es oce per la comanda cual deside elimina la gatos nonbrun. La patrulias de la site ia furni sin custa bales con arsenico cual, miscada con la carne, mata subita la gatones. Mea cor ia tensa, poi on oblida pronto.

Pour les chats, j’étais au courant. Le mois dernier, j’avais dû me débarrasser du mien, un de gouttière qui avait eu la mauvaise idée de naître blanc, taché de noir. C’est vrai que la surpopulation des chats devenait insupportable, et que d’après ce que les scientifiques de l’État national disaient, il valait mieux garder les bruns. Que des bruns. Tous les tests de sélection prouvaient qu’ils s’adaptaient mieux à notre vie citadine, qu’ils avaient des portées peu nombreuses et qu’ils mangeaient beaucoup moins. Ma foi, un chat c’est un chat, et comme il fallait bien résoudre le problème d’une façon ou d’une autre, va pour le décret qui instaurait la suppression des chats qui n’étaient pas bruns. Les milices de la ville distribuaient gratuitement des boulettes d’arsenic. Mélangées à la pâtée, elles expédiaient les matous en moins de deux. Mon cœur s’était serré, puis on oublie vite.

Per la canes, lo ia surprende me pico plu. Me no sabe perce, cisa car los es plu grande, o car los es la “acompaniores de la om”, como on dise. En cualce modo, Xarli veni de parla de esta tan natural como me ia fa per mea gato, e el ia parla bon, sin duta. Un sentosia tro grande es futil e, per la canes, sin duta lo es vera ce la canes brun es plu resistente.

Les chiens, ça m’avait surpris un peu plus, je ne sais pas trop pourquoi, peut-être parce que c’est plus gros, ou que c’est le compagnon de l’homme comme on dit. En tout cas Charlie venait d’en parler aussi naturellement que je l’avais fait pour mon chat, et il avait sans doute raison. Trop de sensiblerie ne mène pas à grand-chose, et pour les chiens, c’est sans doute vrai que les bruns sont plus résistants.

Sin plu cosas per discute, on ia parti, ma sentinte alga strana. Como si on no ia dise tota. Noncomfortosa. A alga tempo plu tarda, me ia informa Xarli ce la Jornal de la vila no va publici plu. El ia sta stonada: la jornal cual el leje a cada matina, sorbente sua cafe con lete!

On n’avait plus grand-chose à se dire, on s’était quittés mais avec une drôle d’impression. Comme si on ne s’était pas tout dit. Pas trop à l’aise. Quelque temps après, c’est moi qui avais appris à Charlie que le Quotidien de la ville ne paraîtrait plus. Il en était resté sur le cul : le journal qu’il ouvrait tous les matins en prenant son café crème !

— Lo ia colasa? Par alga greve? Par bancarota?

— Ils ont coulé ? Des grèves, une faillite ?

— No, no. Lo resulta de la caso de la canes.

— Non, non, c’est à la suite de l’affaire des chiens.

— De la canes brun?

— Des bruns ?

— Si, sempre par esta causa. A cada dia, lo ia luta contra esta deside nasional. Lo ia desfida an la resultas de la siensistes. La lejores no ia sabe plu cual los debe pensa; algunes ia comensa asconde sua can!

— Oui, toujours. Pas un jour sans s’attaquer à cette mesure nationale. Ils allaient jusqu’à remettre en cause les résultats des scientifiques. Les lecteurs ne savaient plus ce qu’il fallait penser, certains même commençaient à cacher leur clébard !

— La jornal no cauti per tro longa…

— À trop jouer avec le feu…

— Como tu dise! Final, la jornal ia susede es proibida.

— Comme tu dis, le journal a fini par se faire interdire.

— Txa! e como fa per la aposta de derbi ?

— Mince alors, et pour le tiercé ?

— Alora, camerada, ta va debe xerca aidas sola en la Novas brun – on no ave plu alga otra jornal. Lo pare ce, sur la derbis e la sportes, acel conveni. La otra jornales ia pasa la constrinjes, e on nesesa ce un jornal resta ancora en la vila. En cualce caso, on no pote desprende novas.

— Ben mon vieux, faudra chercher tes tuyaux dans les Nouvelles brunes, il n’y a plus que celui-là. Il paraît que côté courses et sports, il tient la route. Puisque les autres avaient passé les bornes, il fallait bien qu’il reste un journal dans la ville, on ne pouvait pas se passer d’informations tout de même.

A esta dia, me ia sorbe un cafe con Xarli, ma lo turba me ce me debe deveni un lejor de la Novas brun. An tal, la clientes de la bistro continua sua vive como a ante: sin duta lo no es razonada ce me ansia.

J’avais repris ce jour-là un café avec Charlie, mais ça me tracassait de devenir un lecteur des Nouvelles Brunes. Pourtant, autour de moi les clients du bistrot continuaient leur vie comme avant : j’avais sûrement tort de m’inquiéter.

A pos, lo ia es la turno de la libros de la biblioteca, a un ves nova per un razona nonclar. La publicores ci es de la mesma grupo finansial ca la Jornal de la vila ia es litigada, e sua libros ia es proibida en la scafales de la bibliotecas. Serta, si on leje coreta la libros publicida par acel editores, on conta a la min un ves per libro la parola can o gato, e no sempre juntada con la parola brun. Los ia debe es informada, an tal.

Après ça avait été au tour des livres de la bibliothèque, une histoire pas très claire, encore. Les maisons d’édition qui faisaient partie du même groupe financier que le Quotidien de la ville, étaient poursuivies en justice et leurs livres interdits de séjour sur les rayons des bibliothèques. Il est vrai que si on lisait bien ce que ces maisons d’édition continuaient de publier, on relevait le mot chien ou chat au moins une fois par volume, et sûrement pas toujours assorti du mot brun. Elles devaient bien le savoir tout de même.

— On no debe esajera”, Xarli dise. “Comprende, la nasion no gaina cuando on aseta ce on sircoveni la lege, e ce on jua la jua de la gato e de la mus… brun, mus brun (el ia ajunta, regardante a sirca, temente ce algun ta oia nosa conversa).

— Faut pas pousser, disait Charlie, tu comprends, la nation n’a rien à y gagner à accepter qu’on détourne la loi, et à jouer au chat et à la souris. Brune, il avait rajouté en regardant autour de lui, souris brune, au cas où on aurait surpris notre conversation.

Par cautia, nos ia abitua ajunta brun a la fini de la frases, o pos cualce parola. A la comensa, lo ia sona strana cuando on comanda un “aniseta brun”, ma, final, la lingua es fada per evolui, e lo no es plu strana ajunta brun ca ajunta “txa, pu” pos cualce parola, como on fa tan frecuente en nosa rejion. Tal, nos es bon considerada, e nos vive sin menasa. An nos ia gania un aposta de derbi – no un grande ganiada, ma lo ia es nosa gania prima de la aposta brun. Lo ia aida nos per aseta la turbas de la regulas nova.

Par mesure de précaution, on avait pris l’habitude de rajouter brun ou brune à la fin des phrases ou après les mots. Au début, demander un pastis brun, ça nous avait fait drôle, puis après tout, le langage c’est fait pour évoluer et ce n’était pas plus étrange de donner dans le brun, que de rajouter “putain con”, à tout bout de champ, comme on le fait par chez nous. Au moins, on était bien vus et on était tranquilles. On avait même fini par toucher le tiercé. Oh, pas un gros, mais tout de même, notre premier tiercé brun. Ça nous avait aidés à accepter les tracas des nouvelles réglementations.

A un dia, me ia dise a Xarli ce el veni a mea casa per regarda la final de la Copa de la copas. U la ataca de rie! El ia ariva con un can nova! Un can merveliosa, brun de la coda a la nas, con oios brun.

Un jour, avec Charlie, je m’en souviens bien, je lui avais dit de passer à la maison pour regarder la finale de la Coupe des coupes, on a attrapé un sacré fou rire. Voilà pas qu’il débarque avec un nouveau chien ! Magnifique, brun de la queue au museau, avec des yeux marron.

— Vide, final el es plu amosa ca la prima, e el obedi sin fali. Me no ia nesesa es afetada tan, pensante a la labrador negra.

— Tu vois, finalement il est plus affectueux que l’autre, et il m’obéit au doigt et à l’œil. Fallait pas que j’en fasse un drame du labrador noir.

Pronto pos ce el ia dise acel frase, sua can ia core a la sofa, abaiante como un loco. E el abaia, abaia, e, an si brun, obedi no sua mestre no cualcun! E subita Xarli comprende.

À peine il avait dit cette phrase, que son chien s’était précipité sous le canapé en jappant comme un dingue. Et gueule que je te gueule, et que même brun, je n’obéis ni à mon maître ni à personne ! Et Charlie avait soudain compris.

— O! ance tu?

— Non, toi aussi ?

— Si, regarda.

— Ben oui, tu vas voir.

Alora mea gato nova ia bondi como un flexa e ia trepa la cortinas e refuja sur la armario. Un gaton con oios e pelos brun. Cuanto nos ia rie! U la coaveni!

Et là, mon nouveau chat avait jailli comme une flèche pour grimper aux rideaux et se réfugier sur l’armoire. Un matou au regard et aux poils bruns. Qu’est ce qu’on avait ri. Tu parles d’une coïncidence !

— Comprende”, me ia dise, “de sempre me ave gatos. Alora… Esce acel no es bela?

— Tu comprends, je lui avais dit, j’ai toujours eu des chats, alors… Il est pas beau, celui-ci ?

— Merveliosa”, el ia responde.

— Magnifique, il m’avait répondu.

Poi, nos ia comuta la televisador, en ce nosa animales brun regardeta lunlotra, vijilante. Me no recorda cual ecipo ia gania, ma me sabe ce nos ia pasa un momento vera bon, e ce nos senti secur. Como si la fato de fa simple lo cual es considerada bon en la site ta securi nos e simpli nosa vive. La securia brun pote es alga cosa bon. Serta me ia recorda la xico ci me ia encontra sur la troteria, a fronte, e ci ia es plorante ante sua canix blanca mor, a sua pedes. Ma, final, si el ta oia bon lo cual on ta dise a el, la canes no es proibida; sola el ta debe xerca un can brun. An canes joven es trovable. Tal, como nos, el ta senti conformante e ta oblida pronto sua can presedente.

Puis on avait allumé la télé, pendant que nos animaux bruns se guettaient du coin de l’œil. Je ne sais plus qui avait gagné, mais je sais qu’on avait passé un sacré bon moment, et qu’on se sentait en sécurité. Comme si de faire tout simplement ce qui allait dans le bon sens dans la cité, nous rassurait et nous simplifiait la vie. La sécurité brune, ça pouvait avoir du bon. Bien sûr je pensais au petit garçon que j’avais croisé sur le trottoir d’en face, et qui pleurait son caniche blanc, mort à ses pieds. Mais après tout, s’il écoutait bien ce qu’on lui disait, les chiens n’étaient pas interdits, il n’avait qu’a en chercher un brun. Même des petits, on en trouvait. Et comme nous, il se sentirait en règle et oublierait vite l’ancien.

Poi ier, noncredable, me, ci ia es sentinte secur, me ia es cuasi trapida par la militiores de la vila, los ci es vestida brun e ci es sever. Los no ia reconose me, car los es resente en la distrito e no conose ancora tota la abitores.

Et puis hier, incroyable, moi qui me croyais en paix, j’ai failli me faire piéger par les miliciens de la ville, ceux habillés de brun, qui ne font pas de cadeau. Ils ne m’ont pas reconnu, parce qu’ils sont nouveaux dans le quartier et qu’ils ne connaissent pas encore tout le monde.

Me ia es paseante a casa de Xarli. A la soldi, nos jua pinocle a casa de Xarli. Me ia es traente a mano un paco de bir, sola tal. On ta debe jua tra du o tre oras, cometante. Ala, un surprende completa: la porta de sua aparte ia es fratida, agetida; du militiores sta sur la niveleta, repuxante la persones curiosa. Me ia finje ce me vade a la niveles plu alta, e me ia desende par la asendador. A basa, persones ia es parlante a duivose.

J’allais chez Charlie. Le dimanche, c’est chez Charlie qu’on joue à la belote. J’avais un pack de bières à la main, c’était tout. On devait taper le carton deux, trois heures, tout en grignotant. Et là, surprise totale : la porte de son appart avait volé en éclats, et deux miliciens plantés sur le palier faisaient circuler les curieux. J’ai fait semblant d’aller dans les étages du dessus et je suis redescendu par l’ascenseur. En bas, les gens parlaient à mi-voix.

— An tal sua can es vera brun, nos atesta!

— Pourtant son chien était un vrai brun, on l’a bien vu, nous !

— Serta, ma – longo lor dises – a ante el ia posese un can negra, no un brun. Un negra.

— Oui, mais à ce qu’ils disent, c’est que avant, il en avait un noir, pas un brun. Un noir.

— A ante?

— Avant ?

— Si, a ante. La crimin, aora, es ance ce on ia posese ja un can nonbrun. E acel cosa no es difisil sabable: lo sufisi ce on demanda a la visina.

— Oui, avant. Le délit maintenant, c’est aussi d’en avoir eu un qui n’aurait pas été brun. Et ça, c’est pas difficile à savoir, il suffit de demander au voisin.

Me ia freta. Un flue de suo ia es moiante mea camisa. Si la crimin es ce on ia ave ja un a ante, me es aora un contraveninte, per la militia. Tota la abitores, en mea construida, sabe ce a ante me ia ave ja un gato negra e blanca. A ante! Nunca me ia ta imajina tal cosa! A esta matina, Radio brun ia confirma esta novas. Xarli es sin duta un entre la sincosento persones arestada. « La compra resente de un animal brun no es un demostra ce la mente de la posesor ia cambia », los ia dise. « Si on ia posese ja un can o un gato nonconformante, a cualce epoca, lo es un crimin. » La parlor ia ajunta an: « Lo es un insulta per la Stato nasional ». E me ia nota bon la segue: an si, personal, on no ave un can o un gato nonconformante, ma si algun de sua familia – un padre, un frate, un cusin, per esemplo –, ia posese ja un, an a un sola ves, on risca, se mesma, turbas grave.

J’ai pressé le pas. Une coulée de sueur trempait ma chemise. Si en avoir eu un avant était un délit, j’étais bon pour la milice. Tout le monde dans mon immeuble savait qu’avant j’avais eu un chat noir et blanc. Avant ! Ça alors, je n’y aurais jamais pensé ! Ce matin, Radio brune a confirmé la nouvelle. Charlie fait sûrement partie des cinq cents personnes qui ont été arrêtées. « Ce n’est pas parce qu’on aurait acheté récemment un animal brun qu’on aurait changé de mentalité », ils ont dit. « Avoir eu un chien ou un chat non conforme, à quelque époque que ce soit, est un délit. » Le speaker a même ajouté « injure à l’État national ». Et j’ai bien noté la suite. Même si on n’a pas eu personnellement un chien ou un chat non conforme, mais que quelqu’un de sa famille, un père, un frère, une cousine par exemple, en a possédé un, ne serait ce qu’une fois dans sa vie, on risque soi-même de graves ennuis.

Me no sabe do los ia trae Xarli. A esta ves, los esajera. Lo es folia. E me, ci ia es imajinante me sin turba, per longa, con mea gato brun… Evidente, si los xerca a ante, los no ia fini con la arestas de posesores de gatos e de canes. Me no ia dormi per tota la note. Me ia ta debe desfida la brunes, de cuando los ia enforsa sua lege prima sur la animales. Final, mea gato ia es mea, como la can de Xarli ia es sua; nos ia ta debe dise « No ». On ia ta debe resiste plu, ma en cual modo? Lo vade tan rapida, on ave la labora, la turbas de cada dia… Ance la otras renunsia, per un pico de cuietia, no? On bate la porta. Tan temprana, a la matina, lo aveni nunca. Me teme. La sol no es levada, la lus es ancora brun, a estra. Ma ta ce vos sesa de bate la porta tan forte, me ariva.

— Je ne sais pas où ils ont amené Charlie. Là, ils exagèrent. C’est de la folie. Et moi qui me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun. Bien sûr, s’ils cherchent avant, ils n’ont pas fini d’en arrêter des proprios de chats et de chiens. Je n’ai pas dormi de la nuit. J’aurais dû me méfier des bruns dès qu’ils nous ont imposé leur première loi sur les animaux. Après tout, il était à moi mon chat, comme son chien pour Charlie, on aurait dû dire non. Résister davantage, mais comment ? Ça va si vite, il y a le boulot, les soucis de tous les jours. Les autres aussi baissent les bras pour être un peu tranquilles, non ? On frappe à la porte. Si tôt le matin, ça n’arrive jamais. J’ai peur. Le jour n’est pas levé, il fait encore brun au dehors. Mais, arrêtez de taper si fort, j’arrive.

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Lo ia es automatada jenerada de la paje corespondente en la Vici de Elefen a 28 novembre 2024 (08:56 UTC).